Fabrice Rizzoli dans le fauteuil rouge de Benoît Duquesne
Fabrice Rizzoli et Bruno Duquesne
Le conseiller municipal, connu comme spécialiste des mafias et de la criminalités organisée, est intervenu dans l’émission Complément d’enquête sur France 2, jeudi 8 mai.
Fabrice Rizzoli auteur du Petit dictionnaire énervé de la mafia était l’invité du journaliste Benoït Duquesne, pour son émission Complément d’enquête, jeudi sur France 2. Celle-ci avait pour thème “Crise et criminalité”. Le Deuillois est intervenu sur le rôle de la Mafia dans le retraitement des déchets…
Nous avons à notre tour interrogé l’élu local sur ses compétences en la matière.
• L’Écho.fr. Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser aux mafias ?
– Fabrice Rizzoli. Cela remonte à mon enfance sur la Côte d’Azur. J’ai grandi dans un univers fait de machines à sous, de plages privées qui brûlent, de descente de police et d’Italiens du sud assez singuliers. Ils jouaient aux cartes toute la journée puis disparaissaient pendant des semaines. Puis j’ai atterri dans le 19e à Paris. Un arrondissement criminogène. L’héroïne y coulait à flot. Ce fut ensuite le 9.3 autre secteur chaud avec ses dealers de cannabis. J’ai donc décidé de faire des études sur le sujet, ce qui m’a conduit à un doctorat de sciences politiques sur les mafias italiennes à la Sorbonne.
• Pourquoi ce dictionnaire “énervé” sur la Mafia ?
– Parce qu’il n’en existe pas, sur le sujet, en langue française. Même si je ne prétends pas être exhaustif comme le dictionnaire Mafia et Antimafia du groupe Abele, la référence en la matière, je pense être pédagogique sur les thèmes abordés tout en étant ludique. J’en profite pour écorcher quelques certitudes et autres contre-vérités. Les mafieux ne sont pas responsables de la mondialisation criminogène, de la crise financière ni des paradis fiscaux.
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